Onen revient toujours au thĂ©orĂšme de Victor Hugo, et Ă  son exhortation Ă  l'adresse des responsables politiques du 19Ăšme siĂšcle: «Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons». LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE: Les clĂ©s pour prĂ©venir et rĂ©duire l'obĂ©sitĂ© chez l'enfant ObĂ©sitĂ©: mieux cibler les enfants Ă  risque

ï»ż Citation alĂ©atoire Tout ce que nous faisons Ă  la terre de bien ou de mal, c’est par consĂ©quent Ă  nous que nous le faisons. Il est vain de vouloir la santĂ© et l’épanouissement de l’ĂȘtre humain sans guĂ©rir et entretenir ce qui lui transmet les substances, les forces et les Ă©nergies qui lui sont indispensables. Pierre Rabhi ï»ż Recevoir toutes les citations Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons. Navigation

Jai eu pendant tout mon lycĂ©e en cours d'histoire, cette affiche avec une citation de Victor Hugo : "Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons." La prison vue comme un simple lieu de pĂ©nitence, c'est consacrer l'Ă©chec de la sociĂ©tĂ©. La prison c'est aussi la rĂ©insertion. l'essentiel Jean-Michel Blanquer veut maintenir les Ă©coles ouvertes en cas de nouveau confinement. En attendant les prochaines annonces d'Emmanuel Macron, le scĂ©nario d'une possible fermeture des Ă©coles et des centres de loisirs est redoutĂ© par bon nombre de parents d'Ă©lĂšves. Établissements scolaires fermĂ©s, familles confinĂ©es, Ă©cole Ă  la maison et tĂ©lĂ©travail. Le premier confinement au printemps 2020 a laissĂ© de mauvais souvenirs Ă  des millions de familles. Les parents d'Ă©lĂšves avaient dĂ» concilier leur travail Ă  distance et devenir enseignant de leurs enfants en y passant du temps chaque jour leur apprendre Ă  lire, leur expliquer de nouvelles notions et parfois ĂȘtre totalement dĂ©passĂ© par les programmes. Ce scĂ©nario, de nombreux parents d'Ă©lĂšves le redoutent, en attendant les prochaines annonces d'Emmanuel Macron pour freiner la circulation du Covid-19. "C'est une grosse crainte des parents parce qu'il faudra s'occuper des enfants. Si c'est fermer les Ă©coles pour Ă©viter les contaminations mais que les enfants vont au centre de loisirs, c'est un coup d'Ă©pĂ©e dans l'eau. Ça doit s'organiser", explique le coprĂ©sident de la FCPE fĂ©dĂ©ration des conseils de parents d'Ă©lĂšves Rodrigo Arenas. "Comment les employeurs vont s'adapter ?" Les employeurs seront-ils toujours conciliants avec leurs salariĂ©s ? "Comment les employeurs vont s'adapter aux parents qui tĂ©lĂ©travaillent ? Ils ne sont pas enseignants et ils ne pourront pas travailler avec les enfants dans les pattes, c'est la leçon du premier confinement. Comment vont faire les parents qui n'ont pas de moyen de garde ?", questionne Rodrigo Arenas, coprĂ©sident de la FCPE. Les questions sont trĂšs nombreuses, les rĂ©ponses encore absentes. Ces craintes sont partagĂ©es par Hubert SalaĂŒn, le porte-parole de la PEEP fĂ©dĂ©ration des parents d'Ă©lĂšves de l'enseignement public. "On a des parents qui pensent que leurs enfants sont plus protĂ©gĂ©s Ă  la maison et on a des parents, plus majoritaires, qui pensent qu'une fermeture d'Ă©cole va commencer Ă  poser de gros problĂšmes au niveau pĂ©dagogique et au niveau bien-ĂȘtre des Ă©lĂšves. Il y a une forte inquiĂ©tude. Si le confinement est la seule solution, on l'acceptera". À dĂ©faut de confinement, la possibilitĂ© d'ajouter une troisiĂšme, voire une quatriĂšme semaine de vacances de fĂ©vrier est rĂ©guliĂšrement Ă©voquĂ©e ces derniers jours. La FCPE y est favorable, la PEEP y est opposĂ©e Ă  moins qu'une continuitĂ© pĂ©dagogique soit mise en place pour ne pas couper le lien avec l'Ă©cole. Une affiche prĂ©vient les parents de la fermeture de l'Ă©cole Ă  l'occasion du premier confinement, en mars 2020. Photo DDM archives, SĂ©bastien LapeyrĂšre Jean-Michel Blanquer "L'Ă©cole est fondamentale" Jean-Michel Blanquer le rĂ©pĂšte depuis plusieurs jours il veut maintenir les Ă©tablissements scolaires ouverts. "L'Ă©cole est fondamentale, c'est bon pour nos enfants ... ce n'est pas quelque chose de marginal, ce n'est pas une variable d'ajustement. Garder les Ă©coles ouvertes, c'est ma conviction profonde", a indiquĂ© le ministre de l'Education Nationale sur LCI. Si la France doit se reconfiner, le confinement sera-t-il strict avec les Ă©coles fermĂ©es comme en mars 2020 ou plus allĂ©gĂ© avec les Ă©coles ouvertes comme en novembre dernier ? À l’issue du Conseil de dĂ©fense organisĂ© ce mercredi matin, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncĂ© qu'un "confinement trĂšs serrĂ©" faisait partie des scĂ©narios envisagĂ©s. Qui pourrait sous-entendre une fermeture des Ă©coles. Plusieurs pays europĂ©ens ont fait ce choix courant janvier comme le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Autriche, les Pays-Bas ou le Danemark. En Espagne, en Italie ou en GrĂšce, les retours des vacances de NoĂ«l avaient Ă©tĂ© retardĂ©s. Fermer les Ă©coles serait inacceptable pour la SociĂ©tĂ© française de pĂ©diatrie. Elle a pris position contre la fermeture des Ă©coles, dans une lettre adressĂ©e mardi Ă  l'ElysĂ©e. "La balance bĂ©nĂ©fice-risque apparaĂźt Ă  ce jour trĂšs en faveur du maintien de l'ouverture des Ă©coles et des collectivitĂ©s pour les enfants dont la santĂ© mentale et sociale ne doit pas ĂȘtre sacrifiĂ©e", expliquent les pĂ©diatres. Pour Rodrigo Arenas, le coprĂ©sident de la FCPE, "les parents et les enseignants ont besoin de savoir vite. Nous demandons l'organisation d'un Conseil de dĂ©fense de l'Education Nationale". Le bureau d'un Ă©lĂšve dans une classe d'Eauze dans le Gers. Photo DDM archives, SĂ©bastien LapeyrĂšre Le virus se propage-t-il vite dans les Ă©coles ? L'Ă©cole est-elle vraiment exposĂ©e au Covid-19 ? Non, selon une Ă©tude des Centres amĂ©ricains de prĂ©vention et de lutte contre les maladies, qui ont analysĂ© les donnĂ©es des Ă©coles de trois Etats amĂ©ricains et de plusieurs pays europĂ©ens. "Il existe peu de preuves que les Ă©coles ont contribuĂ© de maniĂšre significative Ă  une augmentation des transmissions", explique l'Ă©tude parue dans le Journal of the American medical association. "La majoritĂ© des preuves existantes, portant sur le premier semestre scolaire, ont Ă©tĂ© rassurantes dans la mesure oĂč le type de propagation rapide qui avait Ă©tĂ© frĂ©quemment observĂ© dans les lieux de cohabitation, ou les lieux de travail Ă  forte frĂ©quentation, n'est pas observĂ© dans les milieux scolaires", expliquent les chercheurs. En France, 96 Ă©tablissements scolaires sur 61 500 sont fermĂ©s soit 0,16 % 64 vendredi dernier, et 444 classes sur 528 400 0,08 % selon les derniers du ministĂšre de l'Education Nationale publiĂ©s ce vendredi. L'acadĂ©mie de Toulouse est la plus impactĂ©e de France avec 19 Ă©tablissements fermĂ©s + 50 % en huit jours. Une cour d'Ă©cole Ă  Eauze dans le Gers. Photo DDM archives, SĂ©bastien LapeyrĂšre Moins de bienveillance des enseignants ? La forte circulation du virus impacte dĂ©jĂ  de nombreux Ă©lĂšves pendant cette annĂ©e scolaire. "Le collĂšge Valmy Ă  Paris a 850 heures de cours qui n'ont pas Ă©tĂ© assurĂ©s depuis septembre. 850 heures ! Au collĂšge Feyder d'Epinay-sur-Seine, des gamins n'ont pas eu cours de maths pendant trois mois. Les profs sont touchĂ©s par le Covid-19 comme tout le monde et ils ne sont pas remplacĂ©s", raconte Rodrigo Arenas, le coprĂ©sident de la FCPE. Les deux premiers confinements avaient eu un impact sur les programmes scolaires. Alors que les lycĂ©ens alternent entre prĂ©sence au lycĂ©e et travail Ă  la maison, un nouveau confinement total aurait des consĂ©quences encore plus graves, redoute la PEEP. "On l'a vu lors des conseils de classe, la bienveillance d'une partie des enseignants n'est plus vraiment lĂ , explique le porte-parole Hubert SalaĂŒn. Des Ă©lĂšves n'ont pas d'imprimante, ne peuvent pas imprimer les PDF, il n'y a plus cette indulgence qu'il y avait au printemps et toutes les notes comptent. On avance un peu Ă  marche forcĂ©e". Confiner toute la France pour notre santĂ© Ă  tous ou laisser les Ă©coles ouvertes pour maintenir une continuitĂ© pĂ©dagogique une lourde Ă©quation Ă  rĂ©soudre pour le professeur Macron.
Deshommes, des prisons et des camps (14/08/12) : « Ouvrir une Ă©cole, c’est fermer une prison » Regard sur le Monde USA - Certains Ă©tats on plus de dĂ©tenus que d'Ă©tudiants USA -
Ici, se prĂ©pare demain ! Chose promise, chose due! AprĂšs l'Ă©cole et le collĂšge, nous sommes trĂšs heureux de vous annoncer l'ouverture en septembre 2022 du LycĂ©e Français Victor Hugo Ă  Djerba ! Le lycĂ©e sera suivi sur le plan pĂ©dagogique et administratif pour l'homologation de la classe de Seconde dĂšs la rentrĂ©e2022. ADMISSIONS 2021 Informations sur l'enseignement français Calendrier scolaire 21-22 FOURNITURES SCOLAIRES FOCUS SUR ... À venir ...Une vue sur les prochains rendez-vous Ă  ne pas manquer
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ï»żGrandefigure du 19eme siĂšcle, Victor Hugo affirma : « Ouvrez des Ă©coles et vous fermerez des prisons ». TirĂ©e de l'une de ses plus grandes Ɠuvres, « Les MisĂ©rables », son propos Ă©tait

Bonjour, que pensez vous de cette idée de Victor Hugo "Ouvrez des écoles et vous fermerez des prisons" ? L'Ecole aide-t-elle à lutter contre la criminalité, la délinquance, les transgressions de la loi, le manque de respect de l'autre ? Quand on voit ce dont beaucoup d'hommes d'affaires, d'avocats et de politiques hautement diplÎmés sont capables, on doute... L'Ecole nous instruit, nous donne des diplÎmes, des clefs supplémentaires mais au final, un individu sans morale ni éthique aura simplement plus de puissance pour faire le mal truander le fisc, licencier pour augmenter encore les bénéfices d'une entreprise, mentir à ses électeurs, détourner de l'argent public, voire pour certains - ne soyons pas naïfs - faire intimider des opposants, commanditer des passages à tabac, voire des meurtres. Pensez-vous vraiment que l'Ecole améliore l'humain ? de vos partages.
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Lauteur Ă©tudie une expĂ©rience nĂ©e de la rĂ©forme mise en place par le directeur de l’Administration pĂ©nitentiaire, Paul Amor, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Les prisons-Ă©coles, créées pour les jeunes condamnĂ©s de 18 Ă  28 ans, sont des Ă©tablissements carcĂ©raux oĂč l’apprentissage professionnel et l’instruction scolaire sont le socle du projet.
Je suis élÚve en classe de premiÚre et je voudrais de l'aide,mon professeur m'a donné un sujet "ouvrez des écoles vous fermerez des prisons" expliquez et discutez cette opinion et je voudrais avoir plus d'idée pour faire la commencé une introduction mais je ne suis pas sure de sa qualitéselon Victor Hugo,l'ouverture des écoles serait une fin pour des la question reste à savoir si réellement l'instruction mettrez une fin à la démontrerons d'abord que la pensée de Hugo est fondée puis nous chercherons à voir si c'est le contraire et enfin nous chercherons à voir si la pensée de Hugo n'est efficace que dans certain cas

Attention talent ! Pour bien vous recevoir : Pass sanitaire. Zypher z. Théùtre Cherbourg-en-Cotentin 50100 Le 01/03/2022. Bienvenus dans le futur ! Zypher Z est un homme discret, mariĂ© Ă  un ficus, servi par des robots un homme sans histoire. Un jour, il ressent une douleur Ă  l’épaule et dĂ©couvre un bubon qui pousse sous sa peau, qui grossit, grossit puis perce. Deux yeux

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≌ MESSAGES 3≌ FACE, CREDITS UC + UCSujet Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons» Lun 14 Nov - 1241 © complet ≌ Ă©crire ici. Ăąge & date de naissance ≌ Ă©crire ici. signe astrologique ≌ Ă©crire ici. origines & nationnalitĂ© ≌ Ă©crire ici. job ou Ă©tudes ≌ Ă©crire ici. orientation sexuelle ≌ Ă©crire ici. statut matrimonial ≌ Ă©crire ici. situation familiale ≌ frĂšres, soeurs, parents, l'entente gĂ©nĂ©rale de la famille. situation financiĂšre ≌ €€€€€. groupe ≌ Ă©crire ici. avatar ≌ Ă©crire ici. ,, a lil more about uIci, Ă©crivez tics, manies, petits dĂ©tails sur votre personnage. Dix points dĂ©taillĂ©s sont demandĂ©s, mais vous pouvez aller au-delĂ . pseudo/prĂ©nom ≌ Ă©crire ici. Ăąge/pays ≌ Ă©crire ici. type de personnage ≌ Ă©crire ici. avis sur le forum ≌ Ă©crire ici. autre ≌ Ă©crire ici. Code cĂ©lĂ©britĂ©, prĂ©nom nom. ≌ MESSAGES 3≌ FACE, CREDITS UC + UCBenjamin Charvet admin //≌ MESSAGES 631≌ FACE, CREDITS jeremy by dark dreams.,, hear me roar.≌ disponibility 3/4.≌ contacts Sujet Re Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons» Mar 15 Nov - 1823 bienvenuuuuue chez toi chaton courage pour ta fiche!! hĂ©site pas si tu as des questions <3_________________you don't know it, when it's fate ;YOU FEEL IT.
3 Laissez le soleil entrer Ouvrez les fenĂȘtres Des prisons, des hĂŽpitaux Et laissez le soleil entrer. Sivi le poĂšte , Je pars Mais je reviendrai. 1. Ouvrez les guillemets, Madame, j'ai Ă 
ï»żLes mots, comme les tissus, ne supportent pas l’usure. D’ĂȘtre trop portĂ©s, trop arborĂ©s, ils perdent leur forme et sont rĂ©duits Ă  l’état de loque. La cĂ©lĂšbre harangue de Victor Hugo est citĂ©e tant et plus, brandie en Ă©tendard, jetĂ©e dans les discours et sur le papier comme un gage de grandeur d’ñme et les mouvements annoncĂ©s pour cet automne de dĂ©sespoir et de colĂšre vont immanquablement lui ĂŽter un peu plus de sa force. Il n’est rien de plus dangereux que les concours de bonne conscience, surtout quand ils se nourrissent du dĂ©sarroi des plus que cette phrase, tĂ©moin de ce que fut l’immense ambition de l’école rĂ©publicaine française, sert aujourd’hui de paravent pour masquer sa grande misĂšre. Son usage immodĂ©rĂ© relĂšve surtout d’un malentendu, ou plutĂŽt d’un authentique anachronisme. Car elle est utilisĂ©e pour justifier la poursuite des mĂȘmes aberrations pĂ©dagogiques qui ont minĂ© l’école depuis plus de trente ans, et rĂ©clamer toujours plus de moyens jetĂ©s Ă  fond perdus dans un navire en perdition. Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons» ce beau cri du cƓur est devenu le plus triste des chantages Par la magie du nombre, la magie du budget, vous luttez contre la dĂ©linquance et les inĂ©galitĂ©s, vous luttez contre la misĂšre et les injustices. Qui n’en convient pas est un complice des exploiteurs.» Mais s’y lit Ă©galement une curieuse pĂ©tition de principe libertaire Il faut fermer les prisons, toutes les prisons, car l’éducation – et mĂȘme la rééducation – est la solution.» Et qui n’adhĂšrerait pas Ă  cette croyance est coupable – le terme est Ă  la mode – de dĂ©rive sĂ©curitaire».Il n’est rien de plus triste que cette ironie de l’histoire, qui fait que les plus farouches partisans de la phrase d’Hugo sont prĂ©cisĂ©ment ceux qui l’ont fait mentir. Car cette phrase, si pleine de gĂ©nĂ©rositĂ©, n’est malheureusement pas vraie pour l’éternitĂ©. Elle le fut, au XIXĂšme siĂšcle, quand l’école rĂ©publicaine n’existait pas encore, quand de pauvres gamins Ă©taient livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes, abandonnĂ©s Ă  une existence frustre et condamnĂ©s Ă  voler leur pain pour survivre. De Claude Gueux, hĂ©ros tragique d’une nouvelle tirĂ©e d’un fait rĂ©el, Ă  Jean Valjean, cette figure du martyr humain, tous deux envoyĂ©s au bagne pour avoir volĂ© un quignon, de Gavroche Ă  ses deux petits frĂšres perdus dans un Paris hostile, les personnages d’Hugo nous racontent cette machine sociale qui broie les plus faibles et les condamne au crime ou au vice, selon le sexe».HarcelĂ© par son geĂŽlier, Claude Gueux finit par le tuer et meurt sur l’échafaud. Dans son plaidoyer, Hugo lance aux politiques Puisque vous ĂȘtes en verve de suppressions, supprimez le bourreau. Avec la solde de vos quatre-vingts bourreaux, vous payerez six cents maĂźtres d’école. Songez au gros du peuple. Des Ă©coles pour les enfants, des ateliers pour les hommes. Savez-vous que la France est un des pays de l’Europe oĂč il y a le moins de natifs qui sachent lire ! Quoi ! La Suisse sait lire, la Belgique sait lire, le Danemark sait lire, la GrĂšce sait lire, l’Irlande sait lire, et la France ne sait pas lire ? C’est une honte.» Parce qu’en 1834, on coupe la tĂȘte d’un homme sans entendre les pauvres gens qui le dĂ©fendent, et que l’ordre social, croit-on, est Ă  ce prix. Parce qu’en 1834, une classe dominante assoit son pouvoir sur l’ignorance du peuple. On meurt de faim et de froid partout en France. On meurt de misĂšre dans chaque ville, dans chaque rue. Et face au tribunal qui le condamne et le tue, un malheureux qui n’a que son bon sens et l’intelligence de son mĂ©tier n’a pas l’ombre d’une ce combat pour l’émancipation des peuples et contre l’horreur de la peine de mort a-t-il grand-chose Ă  voir avec les indignations contre une politique sĂ©curitaire» qui ferme des Ă©coles et ouvre des prisons» ? L’adjectif sĂ©curitaire», accolĂ© Ă  tout ce qui peut ressembler de prĂšs ou de loin Ă  une tentative de faire respecter la loi rĂ©publicaine, a d’ailleurs quelque chose d’angoissant. Tout aussi angoissant que ces rodomontades hyperboliques d'un pouvoir qui pense cacher l’impuissance sous le flot des affirmations grandiloquentes. User les mots est dangereux, surtout de la part de celui qui avait promis de leur redonner sens, et qui s’était fait un programme de la volontĂ© politique enfin rĂ©instaurĂ©e. Mais qui ne savait pas, alors, que la communication politique, parce qu’elle tue la politique, ne saurait prĂ©tendre lui rendre son trĂŽne ? Et qui ne sait pas aujourd’hui que la France ne souffre pas d’une politique trop sĂ©curitaire mais d’une politique de l’impunitĂ© masquĂ©e par quelques agitations verbales dont le plus choquant n’est pas tant qu’elles ne correspondraient pas Ă  notre histoire, mais qu’elles sont parfaitement inefficaces, et donc exacerbent inutilement les voleurs d’aujourd’hui ne volent pas de pain ou du moins, quand il arrive – fait assez rare – qu’une mĂšre dĂ©sespĂ©rĂ©e vole de la viande pour ses enfants, le tribunal se montre-t-il clĂ©ment et ils ne risquent pas le bagne. Les remises de peines automatiques rĂ©duisent le temps d’incarcĂ©ration de moitiĂ©, et les peines de moins de deux ans ne sont pas exĂ©cutĂ©es en France, faute de place dans les prisons. Et faute d’avoir compris que ce sont ces peines-lĂ , celles qui sanctionnent les premiers Ă©carts, qui sont les plus fondamentales. Parce que, contrairement Ă  ce que croient quelques gentils libertaires – un peu prompts Ă  se prendre pour Victor Hugo Ă  Guernesey – sanction et Ă©ducation ne s’opposent pas la sanction juste et conforme Ă  la loi commune est bien au contraire une des formes de l’éducation, en ce qu’elle inclut celui qui la subit dans un ordre commun. D’autant que les mĂȘmes faux naĂŻfs semblent dĂ©velopper une notion purement quantitative de cette Ă©ducation dont ils font une panacĂ©e. Mais le tout n’est pas d’aller Ă  l’école, encore faut-il se demander ce qu’on y braqueur du Casino d’Uriage les Bains, qu’un juge des libertĂ©s a choisi de relĂącher devant des policiers impuissants a sans doute passĂ© de trĂšs nombreuses heures sur les bancs de l’école. Tout comme ces petits mafieux qui ont finalement eu raison d’un Ă©picier courageux, aux Francs Moisins, Ă  Saint-Denis. Il s’appelle Mahmed Abderrahmen, et sa dignitĂ© force le respect. On vit dans l’enfer» racontait-il Ă  Pierre-Louis Basse, le 8 septembre. Les voyous de cette citĂ© n’aiment pas qu’on appelle la police. 
 Ils ont dĂ©posĂ© une bombe dans ma voiture. DerniĂšrement, on s’est fait braquer par une arme, la personne a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, elle a Ă©tĂ© relĂąchĂ©e au bout de 48h, elle vient nous narguer tous les jours. 
 C’est des gamins de 15 ans qui font la loi, et la police est dĂ©passĂ©e. 
 Eux, sur les murs, ils ont marquĂ© que j’étais un sale juif. 
 La vraie rĂ©alitĂ©, c’est que ce sont des zones de non droit. La France, c’est un beau pays, mais la justice est trop gentille, c’est tout ce que je peux dire.»Comment est-il possible que le formidable espoir portĂ© par les LumiĂšres, que le rĂȘve de tant d’hommes qui croyaient Ă  l’émancipation par le savoir, aboutisse Ă  ce gĂąchis immense ? La rĂ©ponse se situe sans doute en partie dans la question. Ce qui se lit dans le plaidoyer de l’auteur des MisĂ©rables, autant que dans les MĂ©moires sur l’Instruction Publique de Condorcet, c’est cette idĂ©e caractĂ©ristique de la pensĂ©e des XVIIIĂšme et XIXĂšme siĂšcles, selon laquelle l’égalitĂ© des droits, associĂ©e Ă  l’accĂšs de tous au savoir, sera le terreau d’une sociĂ©tĂ© harmonieuse oĂč chacun, selon ses possibilitĂ©s et sa condition, participera Ă  la vie publique. Ces gens-lĂ  sont imprĂ©gnĂ©s d’auteurs grecs et latins, ils baignent dans les vertus romaines et la dĂ©mocratie athĂ©nienne. Mais ils sont Ă©galement pĂ©tris de morale chrĂ©tienne. Il n’est besoin que de lire la suite de Claude Gueux pour s’en persuader. Et maintenant dans le lot du pauvre, dans le plateau des misĂšres, jetez la certitude d’un avenir cĂ©leste, jetez l’aspiration au bonheur Ă©ternel, jetez le paradis, contrepoids magnifique ! Vous rĂ©tablissez l’équilibre. La part du pauvre est aussi riche que la part du riche. C’est ce que savait JĂ©sus, qui en savait plus long que Voltaire. Donnez au peuple qui travaille et qui souffre, donnez au peuple, pour qui ce monde-ci est mauvais, la croyance Ă  un meilleur monde fait pour lui. Il sera tranquille, il sera patient. La patience est faite d’espĂ©rance. Donc ensemencez les villages d’évangiles. Une bible par cabane. Que chaque livre et chaque champ produisent Ă  eux deux un travailleur moral.»Qui rappelle la phrase de Victor Hugo doit se souvenir qu’elle est prononcĂ©e dans un contexte oĂč l’on n’imagine pas une seconde que puissent ĂȘtre contestĂ©es les instances qui reprĂ©senteraient un pouvoir lĂ©gitime. Les baĂŻonnettes de l’oppression monarchiste peuvent ĂȘtre combattues sur les barricades, mais le maĂźtre d’école qui transmet son savoir, ou le policier qui procĂšde Ă  un contrĂŽle, jamais. Qu’on se rappelle combien de temps exista le livret ouvrier, qui interdisait aux classes dangereuses» de circuler dans ce contexte, ne doit pas par miracle faire du fils d’ouvrier un normalien. Elle doit faire en sorte qu’aucun citoyen ne dĂ©pende d’autrui dans son jugement. Et elle doit inscrire chacun dans une mĂ©moire et une histoire qui font de lui le porteur d’une civilisation. Libre Ă  lui, ensuite, d’accroĂźtre ce savoir pour lequel on aura Ă©veillĂ© l’intĂ©rĂȘt. Mais cette Ă©cole n’avait nullement pour objet d’abolir les classes sociales. Et c’est peut-ĂȘtre pour cela qu’elle a rĂ©ussi relativement, dans la mesure oĂč, en deux gĂ©nĂ©rations, un petit fils de paysan pouvait accĂ©der aux grandes Ă©coles. Certes, ce systĂšme Ă©tait injuste, seuls quelques enfants de pauvres passaient par les mailles du filet cette injustice des filiĂšres a d'ailleurs Ă©tĂ© abolie. Mais cet espoir, mĂȘme infime, justifiait que l’on adhĂ©rĂąt au projet de l’école, et que l’on jouĂąt le jeu de la sociĂ©tĂ©. En ce sens, ouvrir des Ă©coles permettait de fermer des que l’on supplie les enfants de bien vouloir aller au collĂšge ou au lycĂ©e au point de prĂ©voir pour cela une cagnotte », et que l’on veut bien les assurer que, quoi qu’ils fassent, ils auront toujours droit Ă  ce que l’Etat leur fournisse remĂ©diation et aide personnalisĂ©e, l’école a perdu ce pouvoir de socialisation. Des professeurs ont beau s’échiner, des structures ont beau proposer tous les amĂ©nagements possibles, le droit Ă  l’éducation a tuĂ© l’instruction du peuple. Des gĂ©nĂ©rations de beaux esprits ont tant clamĂ© ni Dieu ni maĂźtre» qu’ils ont aboli toute forme d’autoritĂ© nĂ©cessaire Ă  la transmission des savoirs, processus lent et complexe s’il en dans le mĂȘme temps, ils ont estimĂ© que ces vieux savoirs – ceux-lĂ  mĂȘme qui devaient Ă©manciper les individus par la frĂ©quentation des grandes Ɠuvres et la connaissance pratique des sciences – ne servaient Ă  rien. Seul comptait pour chacun de se rĂ©aliser, de se rĂ©vĂ©ler Ă  soi-mĂȘme. En cela, ils se faisaient les meilleurs complices d’une sociĂ©tĂ© de consommation qui prĂ©tend dĂ©velopper le bien-ĂȘtre des peuples pour mieux augmenter le profit de quelques grands groupes et tuer ce tissu de petites entreprises qui fait la richesse Ă©conomique, sociale et culturelle d’un pays. Escroquerie intellectuelle dont on commence Ă  peine Ă  entrevoir l’ampleur. Cet enfant dont on prĂ©tend dĂ©velopper l’ esprit critique» Ă  coup de dĂ©bats citoyens » et de vagues travaux personnels encadrĂ©s » avec un professeur dans le rĂŽle du Gentil Organisateur, cet enfant-lĂ  n’a plus le cadre ancien qui Ă©crasait des masses populaires contraintes par un ordre injuste, mais il n’a pas pour autant acquis ce savoir qui lui permettrait d’agir en individu autonome et responsable, capable d’exercer son libre arbitre, et donc d’adhĂ©rer aux lois dĂ©libĂ©rĂ©es en commun. Autrement dit, il n’a pas reçu les armes intellectuelles pour assumer son statut de citoyen et rĂ©sister Ă  cette arme de destruction massive qu’est la tĂ©lĂ©vision aujourd’hui fabuleusement secondĂ©e par les jeux vidĂ©o et les rĂ©seaux sociaux, ces outils d’asservissement pulsionnel.Ne nous trompons pas, l’école n’a jamais, par magie, empĂȘchĂ© certains d’enfreindre les lois, ou de sombrer dans la violence. Mais dans le monde que nous dĂ©crit Victor Hugo, le vice est enfant de l’ignorance et de la misĂšre. Et cette misĂšre est sans commune mesure avec les conditions de vies en ce dĂ©but de XXIĂšme siĂšcle. Les jeunes gens qui rĂ©cupĂšrent des marchandises tombĂ©es du camion» ne sont pas Jean Valjean, et les jeunes filles qui, de plus en plus, monnayent leurs charmes pour un tĂ©lĂ©phone portable, ne sont pas Fantine. Et qui force un barrage de police n’est pas Gavroche sur les barricades. Il existe de vrais misĂ©reux, mĂȘme en France, mais exonĂ©rer tout vol au nom de ceux-lĂ  sert juste Ă  se sentir Ă  peu de frais l’ñme d’un Victor Hugo. Confondre voyous ou misĂ©reux, traiter les uns comme les autres, ou l’inverse, de la part d’un pouvoir pris dans une surenchĂšre de communication, ou de la part de personnalitĂ©s avides de jouer les figures morales, se fait toujours au dĂ©triment de la cohĂ©sion sociale. Si nous voulons que notre Ă©cole n’ajoute pas au malheur du monde, quand elle devait au contraire contribuer Ă  le combattre, il faut sans doute retrouver cette certitude que le savoir libĂšre les hommes en les inscrivant dans une continuitĂ©, celles des hommes qui les ont prĂ©cĂ©dĂ©s, et dans une communautĂ©, celle de la sociĂ©tĂ© dont ils partagent les valeurs.I am the rules» dit le slogan d’une marque de chaussures de sport. Face Ă  cela, toute incantation, mĂȘme signĂ©e Victor Hugo, est inutile. Vous pouvez ouvrir toutes les Ă©coles que vous voulez, si les enfants n’y apprennent pas que Nike leur ment pour mieux leur vendre sa camelote et que seul le savoir et le respect des rĂšgles communes Ă©mancipent, aucune Ă©cole ne permettra de fermer des Scriptum À partir du 1er octobre, votre servante dĂ©battra avec Edwy Plenel, Anastasie Tudiesche et Nadir Djennad tous les samedis Ă  12h00 rediffusion le dimanche Ă  22h30 sur France Ô dans l’hebdo de Jean-Marc Bramy.
Ya-t-il anachronisme de citer :"Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons"? goupil . 2010-09-09 01:41:47 UTC Ce qui est anachronique aujourd'hui , et mĂȘme trĂšs contradictoire , c'est que l'on fait l'inverse : on ferme des Ă©coles et on projette de construire de nouvelles prisons.Et du mĂȘme coup , on se retrouve avec des classes surchargĂ©es , en Ă©lĂšves et en heures de

MalgrĂ© la dĂ©gradation des courbes Ă©pidĂ©miques et la saturation des services hospitaliers, la France laisse ses Ă©coles ouvertes. Les derniĂšres mesures imposĂ©es dans les seize dĂ©partements les plus touchĂ©s ne les concernent qu’à la marge les lycĂ©es s’y voient contraints Ă  la demi-jauge ». Sanctuaires » que le gouvernement n’envisage de fermer qu’en dernier recours pour prĂ©server le pays de la catastrophe Ă©ducative mondiale », les Ă©tablissements scolaires ne sont pas pour autant hermĂ©tiques au Ă©pidĂ©mique sous-estimĂ©e ?Selon le dernier point de situation du ministĂšre de l’éducation nationale, le nombre de fermetures d’établissements 80 au 18 mars et de classes 2018 a plus que doublĂ© entre les deux derniĂšres semaines. Les diagnostics positifs ont aussi explosĂ© dans le mĂȘme intervalle, chez les Ă©lĂšves 15 484 cas, + 67,9 % comme les personnels 1809, + 63,5 %. Ces chiffres reflĂštent la tendance nationale quand elle augmente, nos chiffres augmentent dans les mĂȘmes proportions mais toujours dans une moindre mesure », commente le ministĂšre.→ ANALYSE. Covid-19 le maintien des Ă©coles ouvertes, une exception » françaiseCela ne pourrait cependant ne rĂ©vĂ©ler qu’une partie des contaminations. En plus des 300 000 tests proposĂ©s » chaque semaine dans les Ă©tablissements, la collecte des donnĂ©es repose sur le dĂ©claratif », les donnĂ©es de santĂ© Ă©tant confidentielles ». Or, on sait que beaucoup de parents ne dĂ©clarent pas leur enfant pour lui Ă©viter l’isolement et le report de son retour Ă  l’école », dĂ©plore Ghislaine David, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale compteurs de SantĂ© publique France SPF rapportent bien plus d’infections que l’éducation nationale. Sur la semaine 11 », correspondant au point de situation citĂ©, l’agence dĂ©nombre 12 966 cas positifs chez les 0-9 ans et 32 455 entre 10-19 ans, catĂ©gorie dont le taux d’incidence sur la pĂ©riode 389,3 pour 100 000 est mĂȘme supĂ©rieur Ă  celui de l’ensemble de la population 312,7. Tous ces malades ne sont peut-ĂȘtre pas scolarisĂ©s, mais l’écart du simple au triple pourrait relativiser les signes encourageants » perçus par le d’infection de la scolaritĂ© Le variant britannique, par sa transmissibilitĂ© accrue, a entraĂźnĂ© une forte augmentation des contaminations dans les Ă©tablissements, et rendu plus visible leur situation sanitaire, explique Mahmoud Zureik, professeur de santĂ© publique Ă  l’universitĂ© de Versailles-Saint-Quentin. L’école, avec ses 12 millions d’élĂšves, ses professionnels et leur entourage, est un des vecteurs de la propagation du virus. »L’étude ComCor », menĂ©e par l’Institut Pasteur pour dĂ©crire les lieux et circonstances de contamination, confirme qu’ avoir un enfant scolarisĂ© reprĂ©sente un sur-risque d’infection pour les adultes ». Cette enquĂȘte estime qu’avoir un collĂ©gien ou un lycĂ©en au sein du foyer augmenterait le risque de contamination de respectivement 27 % et 29 %. Peut-on dĂšs lors espĂ©rer enrayer l’épidĂ©mie en prĂ©servant l’école des restrictions imposĂ©es Ă  tous les autres secteurs ? Avec son discours dogmatique et binaire, “soit on ferme soit on laisse ouvert normalement”, le ministre Jean-Michel Blanquer s’enferme dans le jusqu’au-boutisme, mais des mesures intermĂ©diaires sont possibles », espĂšre encore Ghislaine David, qui propose dĂ©doublement des classes, protocole strict dans les cantines, capteurs de CO2 et systĂšmes d’aĂ©ration optimisĂ©s. On risque de ne plus tenir trĂšs longtemps »Trop tard, juge l’épidĂ©miologiste Mahmoud Zureik Avec une situation comme en Île-de-France, il est difficile d’envisager autre chose que la fermeture des Ă©coles. On a trop attendu pour prendre les mesures de limitation de la circulation du virus. On se retrouve au pied du mur, avec le risque ne plus pouvoir tenir trĂšs longtemps. »→ DÉBAT. Covid-19 faut-il revoir l’ordre de prioritĂ© vaccinale ?Dans son avis du 11 mars, le Conseil scientifique ne voit dans la fermeture qu’une mesure sanitaire extrĂȘme de dernier recours, dĂšs lors que des protocoles sanitaires efficaces existent ». Les experts insistent sur l’impact trĂšs nĂ©gatif » voire peut-ĂȘtre irrĂ©parable » de la dĂ©scolarisation sur l’apprentissage. La fermeture doit ĂȘtre la derniĂšre dĂ©cision Ă  prendremais il ne faut pas se l’interdire comme toutes les mesures prises dans les Ă©coles, elle aurait un impact sur la circulation du virus dans la population, conclut Mircea Sofonea, maĂźtre de confĂ©rences en Ă©pidĂ©miologie des maladies infectieuses Ă  l’universitĂ© de Montpellier. Aujourd’hui, on est devant un choix politique prĂ©fĂ©rons-nous tendre pour plusieurs semaines encore les services hospitaliers mais maintenir ouvertes les Ă©coles ? »

NJBE.
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